Cette maladie est définie
comme la survenue d’une tachycardie intermittente, provoquée par une anomalie de
la conduction de l’influx nerveux dans le cœur.
Il s’agit d’une maladie
non rare, qui a bénéficié dernièrement des progrès thérapeutiques. En effet, son
traitement radical repose actuellement sur l’ablation de la voie de conduction
accessoire pathologique localisée dans le cœur responsable de cette tachycardie.
Très fréquemment, le
syndrome de Wolff Parkinson White ne révèle pas de maladie cardiaque autre.
Il s'agit de crises de
palpitations à début et fins brusques, sans aucun élément déclenchant. Un
élément souvent rapporté est la régularité de la tachycardie. L'anxiété dépend
du degré d'accoutumance du patient à cette tachycardie. Pendant la crise, il est
possible d’observer une tachycardie régulière, pouvant être très rapide.
La pratique de
l’électrocardiogramme est indispensable et il met en évidence, à l’état de base,
une anomalie caractéristique que les médecins appellent une « onde
delta ».
L’électrocardiogramme
enregistré durant une épreuve d'effort est un moyen simple de faire le
diagnostic de syndrome de Wolf Parkinson White, surtout s'il existe des signes
sur l’électrocardiogramme de base.
Si le diagnostic n'est pas
apporté par l'épreuve d’effort, il faut pratiquer une exploration des circuits
électriques directement dans le cœur : il s’agit d’une exploration
électrophysiologique endocavitaire.
Lorsque l’exploration
montre que la voie accessoire n’est pas dangereuse pour la santé, aucun
traitement n’est institué, si l’enfant ne fait aucune crise de tachycardie. Par
contre, si la tachycardie peut dégénérer et être mortelle, ou bien si les crises
de tachycardie sont fréquentes, une ablation de la voie accessoire par méthode
de radiofréquence s’impose, si celle-ci est facilement accessible.
Le faisceau responsable de
la tachycardie est détruit par chauffage émis par un courant de radiofréquence.
L'électrofulguration n’est plus utilisée de nos jours.
L'efficacité de cette
méthode avoisine les 90%
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