Contrairement à une notion très répandue, les malformations cardiaques ne sont pas obligatoirement responsables d’une limitation de l’effort physique. L’enfant peut être soumis aux mêmes activités physiques que les autres enfants de son âge excepté bien sur pour les malformations cardiaques complexes ! Dans la plupart du temps, la limitation est relative et seul le cardiologue peut déterminer de façon très précise ce qui est autorisé ou non à l’enfant. De toute manière, il est bien difficile d’interdire à un enfant de courir, de sauter, etc. (sauf si son état ne le lui permet vraiment pas).

Seul la pratique régulière des épreuves d’effort dans des centres spécialisés de cardiologie pédiatrique peut déterminer et rassurer les parents sur la pratique de certains sports.

Une activité physique contrôlée est non seulement possible, mais souhaitable. C’est le cas dans beaucoup de cardiopathies bien tolérées, mais aussi après une intervention chirurgicale : le cœur doit être réentraîné (réadaptation cardiaque).

En dehors de ces bienfaits sur la physiologie de l’appareil cardio-vasculaire, la pratique régulière d’un sport permet à l’enfant de lui redonner confiance, s’épanouir et mieux s’intégrer à l’école.

Lorsque que la malformation cardiaque est suffisamment grave, le jeune enfant (5-6 ans) s’arrêtera de lui-même. Bien entendu, il n’en est pas de même pour une enfant atteignant l’adolescence où là, son désir de faire comme tout le monde l’emporte et il risque de faire des excès qui peuvent avoir de graves conséquences pour sa santé. C’est pourquoi, la pratique d’un sport chez un sujet cardiaque doit être intensément suivie aussi bien d’un point vu médical que par les parents. Il faut lui faire accepter ses propres limites sans interdire… 

 

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