Comme pour la plupart des familles ayant des enfants dont un présentant une maladie, il n’est pas toujours facile pour la fratrie de trouver sa place.

Pour les aînés, ils vont se retrouver « plonger » en même temps que leur parents dans la maladie et devront affronter les angoisses des parents sans comprendre ce qu’il se passe.

Pour les plus petits, il faudra leur faire comprendre que ce qu’ils croient normal ne l’est pas tout à fait.

Les hospitalisations de l’enfant cardiaque seront synonymes d’abandon pour le reste de la fratrie si les parents ne prennent pas le temps de leur expliquer clairement la situation et répondre à leur question. Il ne sert à rien de vouloir leur cacher la vérité soit disant pour leur bien car les enfants entendent toujours « les paroles d’adultes » seulement leur interprétation sera complètement différente et engendrons des traumatismes psychologiques pour la fratrie. Comme pour l’enfant cardiaque, il faut expliquer avec des mots simples ou à l’aide de livre le pourquoi de cette hospitalisation. Cette pratique peut se faire soit individuellement et/ou en famille afin de préparer au mieux tout le monde à cette épreuve. Suivant les âges, la fratrie va se poser beaucoup de questions par rapport à la maladie de l’enfant cardiaque et un sujet leur fera peur : la mort. Ils ont eux aussi besoin d’être rassuré sur ce sujet. Mais, si les parents n’arrivent pas à trouver les bons mots ou que leur angoisse est trop grande, ils ne doivent pas hésiter à avoir recours auprès d’un pédopsychologue. Bien entendu, ce n’est pas une décision facile à prendre pour les parents car ils ont l’impression qu’ils ne sont plus « maître » de la situation et se sentent complètement impuissants mais, tout comme pour l’enfant cardiaque, la fratrie doit absolument vivre une vie normale et avoir des rapports normaux de frères et/ou de sœurs.

Ils ne doivent pas être élevés différemment sinon il y a le risque que la fratrie rejette l’enfant cardiaque. Il ne sert à rien de les priver de certaines activités sous prétexte que l’enfant cardiaque ne pourra suivre. Bien au contraire, privilégiez les activités qui sont dans les capacités de chacun et participez avec tout le monde. En cherchant bien, beaucoup d’activités peuvent être pratiquées en famille.

Tout comme pour l’enfant cardiaque, la fratrie doit vivre dans une atmosphère positive et harmonieuse. Pour eux aussi, il est important de leur consacrer du temps afin d’avoir leur place dans le foyer.

 

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