Les réactions psychologiques d’un enfant cardiaque sont nécessairement influencées par sa maladie. C’est généralement le cas pour tout enfant souffrant d’une pathologie chronique mais le ressentiment est différent quand il s’agit du cœur car ce dernier, n’est il pas l’organe de la vie ?

Les conséquences psychologiques résultent principalement sur la façon dont l’enfant assume son handicap. Le rôle des parents est très important car c’est dans leur attitude que dépend le plus souvent un développement psychologique harmonieux de l’enfant. L’anxiété des parents, bien que compréhensible, ne doit pas retentir sur leur comportement à l’égard de leur enfant. Pour un plein épanouissement de l’enfant, il faut vivre d’une façon aussi proche que possible d’une vie normale.

Excepté les malformations cardiaques dans lesquelles le cerveau est également atteint, l’intelligence de l’enfant cardiaque est normale. En cas de cyanose, il peut être plus lent dans ses réactions, manquer de concentration, être retardé dans ses acquisitions. Après chirurgie, tout cela se corrige.

Le caractère d’un enfant cardiaque est souvent plus « fort » qu’un enfant normal. Il est vrai, du fait de sa maladie, que l’enfant traverse différentes étapes plus ou moins intenses  pour lui.  Les restrictions, l’impossibilité de faire comme les autres, la fatigue, l’idée qu’il se fait de la maladie peuvent engendrer de l’irritabilité, de l’agressivité et un repli sur lui-même. Vers l’âge de 9-10 ans, l’enfant se pose énormément de question et à peur de la mort. Il est important de lui parler de sa maladie et de répondre à toutes ces questions aussi clairement que possible : l’enfant demande a être rassuré. Parler de sa maladie et sans rien lui cacher permet de dédramatiser la situation. Il ne faut pas hésiter à faire appel au médecin pour plus d’information.

L’enfant ne doit pas être non plus surprotégé car son intégration dans la société en sera encore plus que difficile et il aura beaucoup de difficulté à prendre confiance en lui. Il doit vivre doit une atmosphère d’optimiste pour son épanouissement physique et psychologique.

Lorsque que l’enfant doit être hospitalisé, ses réactions seront différentes suivant son âge. Pour le préparer au mieux, il ne faut surtout pas hésiter à lui en parler, lui expliquer avec des mots simples ou par des dessins. Le rassurer en lui disant qu’on ne l’abandonne pas et qu’on sera près de lui. En cas d’absence, les services de cardiologie pédiatrique ont généralement des éducateurs spécialisés pour occuper l’enfant. Les chambres mère/enfant sont aussi disponibles dans la plupart des hôpitaux. Si les parents ont des difficultés à assumer l’hospitalisation, on l’impression de ne pas pouvoir supporter l’intervention chirurgicale, on peur  du retour à la maison, etc. de leur enfant, ils peuvent demander à voir le psychologue de l’hôpital.

 

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